top of page

California Dream : Dans les coulisses d'Hollywood avec Caroline W. Barnes

Photo du rédacteur: Plumes de Marmotte Éditions Plumes de Marmotte Éditions

Caroline W. Barnes
Caroline W. Barnes

À l’occasion de la sortie tant attendue de California Dream, Caroline W. Barnes nous ouvre les portes de son univers romanesque.


Entre les lumières d’Hollywood, les défis du tournage et la complexité des relations humaines, son nouveau roman promet de captiver les lecteurs adeptes de romance contemporaine.

Dans cette interview exclusive, l’autrice partage ses inspirations, ses méthodes d’écriture et son regard sur les thèmes profonds qui traversent son œuvre. Une rencontre inspirante avec une plume sensible et authentique !



Caroline, California Dream plonge tes lecteurs au cœur d'Hollywood, un monde aussi fascinant que complexe. Qu'est-ce qui t'a inspirée à choisir cet univers comme toile de fond pour ton roman ?


Caroline W. Barnes : J’avais envie de suivre Thomas, et mon voyage à Los Angeles m’ayant beaucoup marqué, je me suis dit que c’était une belle occasion d’y retourner et de le suivre là-bas.


Ton roman explore également les relations toxiques, un sujet délicat mais essentiel. Comment as-tu abordé ce thème tout en gardant la justesse nécessaire ?


CWB : J’ai essayé de respecter la complexité de la chose. D’un point de vue extérieur, ça paraît toujours beaucoup plus simple. Je voulais montrer que quand on vit la chose, c’est complètement différent. Pas aussi simple de s’extraire de ce genre de relations, surtout quand l’attachement est fort.


La romance contemporaine est ton genre de prédilection. Qu'est-ce qui t'a séduit particulièrement dans ce type de narration ? Est-ce l'exploration des émotions, la possibilité de toucher à l'intime ou autre chose encore ?


CWB: Les émotions, surtout. L’amour, ça peut être aussi vrai qu’irréel. Tout le monde a déjà aimé une fois (que ce soit romantique ou pas). C’est un sentiment dans lequel on se retrouve tous, et j’aime explorer ça, de différentes manières.


California Dream mêle romance et réalisme, notamment à travers la complexité des personnages. Comment construis-tu tes protagonistes ? As-tu une méthode particulière pour leur donner vie ?


CWB : J’aimerais bien ! Mais j’avoue qu’ils s’imposent beaucoup à moi. Même s’ils ont chacun un peu de moi en eux, j’ai la mauvaise (ou bonne ?) habitude de les laisser décider qui ils sont vraiment à la fin.


Hollywood, c'est aussi le cinéma. Quel est ton rapport personnel au septième art ? Y a-t-il des films ou des réalisateurs qui t'inspirent particulièrement dans ton écriture ?


CWB : J’aime les histoires. Sur les pages ou sur le grand écran. Je me suis beaucoup évadée grâce au cinéma, j’ai grandi avec l’amour des films (de tous genres, de la série B aux films d’art et d’essai). Mais si je devais citer un réalisateur (que je n’ai pas encore vraiment utilisé dans mes récits), je dirais Guillermo Del Toro. Ses films et son univers me séduisent à chaque fois.


En parlant de cinéma, si California Dream devait être adapté à l'écran, as-tu déjà en tête des acteurs ou un réalisateur idéal pour donner vie à ton histoire ?


CWB : Mon casting idéal ? Tom Holland ou Thomas Brodie-Sangster pour Thomas, et Nathalie Emmanuel pour Claire. Je vous laisse caster les autres persos !


Tu parviens à marier la douceur de la romance avec la profondeur des sujets abordés, comme la manipulation et l'emprise psychologique. Comment trouves-tu l'équilibre entre ces deux aspects dans ton écriture ?


CWB : Encore une fois, ça se fait doucement, au fur et à mesure que l’histoire se construit. J’écoute mes personnages, peut-être trop parfois, peut-être pas assez. Et j’avoue aussi que par moments, je n’ai pas envie de les faire trop souffrir, et là c’est moi qui interviens. Si je les avais écoutés, California Dream aurait été vraiment difficile à écrire pour moi.


Quelles sont tes influences littéraires ou artistiques ? Y a-t-il des auteurs ou des œuvres qui t'ont marquée et qui résonnent encore dans tes romans ?


CWB : C’est très compliqué pour moi de répondre à cette question. Bien sûr, j’ai des influences, mais je crois qu’elles se mélangent tellement que les identifier serait compliqué. Je garde en moi la littérature anglaise, mais également les séries TV britanniques. Je pense que cette influence se sent, du moins je l’espère. J’ai grandi avec Stephen King, mais je ne suis pas sûr qu’on le retrouve dans mes comédies romantiques, du moins pas encore ! Et avec Agatha Christie aussi.


Lorsque tu écris, es-tu plutôt du genre à planifier chaque chapitre ou laisses-tu tes personnages guider l'histoire au fil des pages ?


CWB : J’essaye de planifier. Mais les personnages n’en font souvent qu’à leur tête… J’essaye d’avoir une direction générale, et je suis heureuse quand j’arrive à la suivre…


Enfin, quel message aimerais-tu que tes lecteurs retiennent après avoir refermé California Dream ? Et peut-on déjà espérer un prochain roman ?


CWB : Ça va paraître gnangnan, mais suivez vos rêves, suivez votre cœur. Autorisez-vous vos erreurs, soyez indulgents avec vous-mêmes.

Un prochain roman ? J’ai beaucoup de projets en cours, mais je pense que California Dream était ma dernière comédie romantique, en tout cas pour l’instant. Je continue à écrire sur la complexité des sentiments humains, mais j’ai envie de changer de décor.



California dream, de Caroline W. Barnes, en librairie le 12 mars.




Comments


bottom of page